Une exposition sur les 10 jours que compte la Biennale. Gratuite et accessible à toutes et tous, elle rassemble
8 œuvres sonores et visuelles dans les salles Dutrievoz et Lesdiguières du Fort de la Bastille.
Ouverture Mercredi 12 oct à 11h30
Du MER. 12 au SAM. 22 oct (fermé le 17)
MER. au SAM. 10h à 19h — MAR. & DIM. 10h à 18h30

FORÊT RÉSILIENTE

Installation (Bois sculpté + Déforestation + Machine Learning)

Forêt résiliente est une installation immersive de sculptures interactives qui crée un monde à part entière ! À travers une représentation de la forêt française, l’œuvre porte un regard sur la déforestation mondiale. Par un travail de sculpture, de programmation, de mécanismes et de moteurs, cette œuvre donne à voir des rondelles de bois ondulant et prenant vie au rythme de la déforestation mondiale.

Artiste Benjamin Just – Chercheurs : Corentin Regal, ingénieur indépendant — Patrick Sanchez, chercheur, CNRS.

DOUZE MILLE VINGT

Installation (Communication inter espèce + Introspection + Fréquence)

Et si, dans un très lent processus d’évolution, l’humanité ne faisait plus qu’un seul corps avec son environnement ? Un corps sensible, capable de percevoir l’invisible, de communiquer avec les espèces qui partagent son existence et d’accorder les battements de son cœur au rythme des plantes, des animaux ? DOUZE MILLE VINGT situe le corps dans un futur réconcilié, à dix mille ans d’ici, dans une ère holistique où chacun et chacune seraient capables de vibrer avec le monde à travers une écoute sensible du vivant.

Artiste Julie Semoroz
En collaboration avec Didier Grandjean, Professeur ordinaire à l’Université de Genève en Faculté de psychologie et de l’éducation du CISA, le Campus Biotech et NCCR Evolving Language

SUPRAORGANISM

Installation (Verre soufflé + IA + Écologie + Abeille)

Supraorganism est une installation réactive composée de sculptures en verre robotisées, animées par un système de machine learning, une intelligence artificielle, et élaborée à partir de données collectées dans une communauté d’abeilles. L’observation de leur intelligence est un indicateur de l’état de notre écosystème et elles sont souvent convoquées pour penser le présent. Ici, un réseau de neurones artificiels a été entraîné sur les données captées par l’artiste. Ce système de machine learning, élaboré spécifiquement pour le projet, génère des prédictions : un aperçu de futurs possibles !

Artiste Justine Emard — Chercheur indépendant, programmateur Martial Geoffre-Rouland — Conseiller technique et professeur à l’Université de Tokyo Takashi Ikegami

HOMOGENITUS

Installation
(Géo-ingénierie + Spéculations +Conspirationnisme + Agnotologie)

Cette installation interroge les enjeux perceptifs et idéologiques liés aux manipulations du climat. Les homogenitus sont des nuages artificiels générés par les activités humaines. Face au réchauffement climatique, la géo-ingénierie solaire propose de produire des nuages artificiels pour augmenter – théoriquement – l’albédo. Ces technologies sont controversées : produire des nuages pour réduire l’effet de serre ? Homogenitus aborde ces sujets de société avec ironie et distance critique.

Artiste Marie-Julie Bourgeois – Chercheur Pascal Maugis, Saclay

PENDULE ACOUSTIQUE

Installation (Pendule de Foucault + Résonnance + Acoustique)

De l’immobilité, un pendule à mesure d’homme s’anime seul dans la gravité. De cette image naît une musique sans mémoire modulée par le mouvement et façonnée par l’acoustique des voutes qui composent l’architecture de la Bastille. En écho au Pendule de Foucault, Pendule Acoustique tire son énergie de forces opposées, et dévoile l’invisible relation qui réside entre masse et gravité, dans une épiphanie vibratoire entre équilibre et chaos.

Artiste Virgile Abela – Chercheurs, Modélisation et électronique Plateforme MAS (Musique_Audio_Son) du LMA (Laboratoire de Mécanique et d’Acoustique) du CNRS à Marseille Patrick Sanchez et Etienne Gourc (2017-2018), CNRS – Marseille – Étudiants Etude CAO (2018) Filière Conception Bureau d’Étude de l’ECM-AMU, École Centrale de Marseille Arthur Drees, Martin Babeau, Julien Garot, École Centrale de Marseille – Chercheurs indépendants Etienne Gourc, Julien Bayle, Grégoire Lauvin

 

EFFET DE CHAMP

Installation (Vie artificielle + Électromagnétisme + Art cinétique)

Les ferrofluides noirs contenus dans seize flacons sont mis en mouvement sous l’effet de champs magnétiques. L’artiste explore ici l’idée d’animer la matière par la donnée pour évoquer la vie artificielle. À travers l’écriture de chorégraphies d’ensembles ou individuelles pour chaque cellule, il vise à provoquer chez l’observateur le sentiment d’être un témoin. Effet de Champ s’inscrit dans le prolongement des travaux de Stéphane Bissières sur la représentation des données dans le monde réel.

Artiste Stéphane Bissières

HYBRID EOCSYSTEMS

 Installation (Spéculation + Nature + Vie artificielle)

Hybrid ecosystems est une exploration de l’utilisation des nouvelles technologies pour nous aider à visualiser et étendre les frontières de notre imagination. Les réseaux de neurones entraînés sur les sons et les images du quotidien du monde qui nous entoure génèrent un écosystème hybride en constante évolution. Ici, les formes de vie aquatiques évoluent rapidement vers des variations plus complexes et se fondent harmonieusement dans des abstractions artificielles ; un ballet hypnotique d’images impossibles et pourtant si familières.

Artistes Sofia Crespo, Feileacan McCormick